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Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini]

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Gellert Grindelwald
Gellert Grindelwald
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Âge : 59 ans
Sang : Sang-Mêlé
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Épouvantard : Albus Dumbledore / Le cadavre d'Ariana Dumbledore / Lui-même vieux et affaibli
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MessageSujet: Re: Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini]  Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini] - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Juil - 19:59



Do You Wanna Start A Cult With Me?

« BEFORE THE TRUTH WILL SET YOU FREE, IT WILL PISS YOU OFF »

Automne 1942.

Après son bref discours, Grindelwald se figea de nouveau dans un mutisme patient, attendant que Lavande reprenne ses esprits et se remette au travail. Il ne savait pas si ses mots auraient de l’effet. Il l’espérait, cependant. Il devait avouer qu’il aurait été extrêmement déçu si elle était amenée à baisser les bras, à se décourager une nouvelle fois. À vrai dire, elle incarnait déjà la raison pour laquelle il attendait la mort à Poudlard, que sa présence ne soit pas là uniquement pour corriger des copies de Runes bafouillées voire massacrées. Il avait déjà vu le niveau catastrophique de certains en seulement quelques semaines. Il fallait dire que les runes n’avaient pas un grand intérêt, sauf si l’on souhaitait se plonger dans l’étude d’une magie plus ancestrale et donc parfois plus dangereuse et instable. Les runes avaient beaucoup appris à Gellert tout au long de ses longues nuits d’études dans une quête d’une soif inextinguible de savoir absolu. Pourtant, il était déjà un sorcier très puissant au sens brut du terme mais il estimait que la connaissance pouvait être tout aussi efficace. Et cela n’était pas assez explicitement inculqué aux élèves. Il mettrait donc son petit grain de sel dans ses propres cours. Comme quoi, la lenteur de Lavande à jeter un sort lui était bénéfique quelque part.

Par ailleurs, elle se décida enfin à lancer son sortilège, criant la formule, faisant légèrement froncer les sourcils de Gellert qui ne broncha pas le reste de ses muscles. Mais la branche ne bougea pas. À la place, un craquement tonitruant suivi d’un son d’éboulement étouffé mêlé à un puissant bruissement et à des piaillements de corneilles. Le Mage Noir se retourna pour voir un hêtre dans la force de l’âge être déraciné de la terre meuble aux abords du lac. Lavande sembla s’amuser avec lui, par ailleurs, le faisant tourner sur lui-même, même si Gellert ne comprenait pas tellement la démarche d’une telle chose. De plus, elle se montra incapable de replacer l’arbre correctement, le laissant pitoyablement allongé sur le lieu où il avait passé sa longue vie. Grindelwald n’avait jamais vraiment preuve d’empathie pour les autres formes de vie hormis la sienne, surtout pendant sa conquête de l’Europe. Cependant, il ne put s’empêcher de ressentir un petit pincement au cœur. Il jeta un regard aux Aurors qui regardaient la scène tout en discutant et, ne les voyant pas inquiet, il se permit de soulever l’arbre sans bouger le moindre muscle. À quelques centimètres du sol, les racines sectionnées viennent se reformer dans les airs, avant de retourner dans la terre, remettant l’arbre à sa place, comme si rien ne s’était passé.

Entre temps, il avait effectivement entendu la question de Lavande mais n’avait pas daigné y répondre. De plus, elle évitait toujours soigneusement de le regarder franchement. Avait-il si honte d’elle-même ? Pendant un instant, il hésita à la rassurer, mais se trouvant déjà bien trop sympathique de perdre du temps (qu’il avait à perdre de toute façon, c’était juste absolument malhonnête) avec elle, il ne voulait pas lui faire cette fleur. Ainsi, il resta froidement silencieux pendant plusieurs secondes, la laissant attendre dans son inconfort avant de répondre froidement :

— Si tu te poses cette question, alors tu ne comprendras jamais.

Il réprima un soupir, ne voulant pas laisser paraître la moindre émotion, même de l’agacement.

— Penser, c’est la porte ouverte à tous les parasites possibles qu’est capable de produire ton esprit. La concentration, c’est justement se bloquer à toutes pensées tierces.

Il n’en revenait pas de devoir expliquer cela. Abattu et désespéré par cette question, il commençait à se demander s’il n’avait pas fait une erreur de jugement sur l’élève. Il se décala pour qu’elle puisse voir l’arbre.

— Ce n’était pas l’exercice demandé. C’est donc un échec. Je me moque bien de savoir que tu sais déraciner des arbres si tu n’es même pas capable de faire ce que je t’ai demandé, à savoir, faire léviter une pauvre branche pendant dix secondes. Non seulement, tu t’as échoué mais tu en as profité pour le faire tourner inutilement et de ne même pas être capable de le remettre dans le bon sens ensuite.

Les mains toujours croisées dans le dos et le regard toujours glacialement inexpressif, il reprit :

— Tu n’es pas en mesure d’être arrogante. À ta place, je cesserai de penser à des questions idiotes et je chercherai plutôt à comprendre. Car, en plus, tu n’as toujours pas réussi le premier exercice.

Il détourna enfin le regard d’elle pour marmonner quelque chose qu’elle pouvait néanmoins très bien entendre :

— J’ai comme l’impression de m’être trompé sur son compte.

Plus dit pour la stimuler davantage, Gellert ne pensait pas la phrase qu’il venait de dire. Du moins, sur son potentiel. Il craignait seulement le manque de volonté de la demoiselle, la poussant volontairement à bout pour l’obliger à se dépasser. Reposant son regard hétérochrome sur elle, il reprit sur le même ton lancinant et vide :

— Recommence.
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Lavande Huntergrunt
Lavande Huntergrunt
Âge : 17 ans.
Sang : Née-Moldue.
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Épouvantard : Un Obscurus.
Reflet du Riséd : Elle n'y voit rien, pas même son propre reflet.
Baguette : Branche de hêtre entrelacé, sauvage et inflexible, 24 cm, ventricule de coeur de dragon.
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MessageSujet: Re: Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini]  Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Aoû - 10:54



Do You Wanna Start A Cult With Me ?

« YES, MY LORD. »

Automne 1942.

Une fois de plus, l’échec entre ses mains tremblait de toutes les lueurs de la fatalité. Certes, la jeune sorcière avait réussi à faire voler quelque chose. Mais ce n’était pas la cible demandée, et même si elle était heureuse d’avoir pu prouver que le professeur ne s’était pas trompé sur ses capacités – que la colonnade de feu n’était pas qu’un hasard, elle ne pouvait pas décemment se contenter de cela. Elle aurait néanmoins voulu pointer le fait qu’elle était parvenue à contrôler le déplacement de son sort. Mais le regard froid et insondable de Grindelwald la mettait en veilleuse. Lavande ne souhaitait nullement être arrogante, sachant parfaitement qu’il serait inutile de l’être. C’était pour cela qu’elle gardait la tête basse, refusant de donner l’impression qu’elle put être ingrate face à l’implication du professeur. Ce n’était pas rien, elle le savait. Le nombre de professeurs ayant jeté l’éponge sur son incompétence le lui avait bien appris. Ce fut alors qu’il lui répondit, indiquant sèchement qu’elle ne parviendrait jamais à comprendre si la question seule lui venait à l’esprit.

Pourtant, sa définition était parfaitement claire et très intéressante. La différence semblait maintenant parfaitement évidente maintenant qu’il la pointait ainsi. La sorcière regretta d’avoir poser la question, se trouvant soudainement bien stupide dans sa détresse. Bloquer toutes les pensées parasites qui dévient la cible. Avait-elle fait léviter le hêtre car juste avant elle avait répondu à la question concernant le bois de sa baguette ? Grindelwald commença un pamphlet de reproches cinglant et extrêmement précis, du genre auquel Lavande ne pouvait et ne voulait pas répliquer. Il était dans le vrai jusqu’à la moindre de ses virgules. C’était tout bonnement et simplement un échec, qu’importe l’explication que l’on en ferait. Mais l’enseignant pointa l’inutilité du contrôle dont elle avait fait preuve sur l’arbre, et ses joues rougirent d’une honte cuisante. La seule chose dont elle avait pu se montrer un peu fier se faisant descendre en une seconde. De sa profonde voix grave, il poursuivit son discours jusqu’à résumer la situation à un « j’ai comme l’impression de m’être trompé sur son compte ». Prononcé assez haut pour ne pas être anodin, un frisson douloureux passa dans la nuque de Lavande.

Recommence. L’ordre était direct et ne permettait aucun refus. De toute façon, la sorcière refusait de faire machine arrière. Si elle partait maintenant, autant faire ses bagages et retourner chez les moldus. Le constat était très simple, meurtrier. Sans un mot, Lavande reprit son exercice, pointant sa baguette sur la branche et serrant les dents. Elle n’était ni faible ni soumise ; sa mentalité lui refusait l’abandon et le pardon. Jamais elle n’avait su excuser la moindre faille de sa part. Quitte à toujours échouer : toujours essayer. Le regard pointé sur cette vulgaire branche à la lueur de la lune, se concentrant jusqu’à ce que plus rien n’exista tout autour. Ni le professeur, ni le lac, ni les Aurors qui bavardaient dans leurs coins. La branche auréolée de lumière. Elle ne devait plus penser à sa texture, à son poids, à son environnement, ni au point de sa propre baguette, ni à l’éther qui coulait dans ses veines. Wingardium Leviosa ! Une fois, deux fois. La branche ne bougea pas d’un centimètre, pas plus qu’aucun arbre ni aucun caillou.

Trois fois, quatre fois. La baguette se leva d’un côté de quelques centimètres, presque imperceptible. Mais la jeune sorcière pouvait la sentir bouger. Son regard s’éclaira d’un sourire avant que le bout de bois ne s’effondre à nouveau. A force de contracter tous ses muscles, une petite crampe aux omoplates. Elle prit une profonde respiration et se tint droite. Encore et encore. Cinq fois, six fois. La crampe descendit jusqu’à son estomac ; comme si une main invisible la saisissait par les tripes pour la projeter en arrière, la retenir d’aller de l’avant. Si Lavande refusait de penser à la magie qui dormait en elle, celle-ci ne se gênait pas pour lui rappeler sa présence ; celle qui grogne et qui gronde de ses longues dents acérées. Contrôler ses sorts lui faisait physiquement mal. La septième fois permit à la branche de s’élever entièrement d’une dizaine de centimètre, pas plus d’une demi-seconde. La crampe la rongea de l’intérieur, l’assommant deux genoux à terre pendant qu’elle se tenait le ventre. Personne ne souffrait autant en utilisant sa magie. Sa condition physique était-elle si fragile ? C’était la seule explication qui lui venait en tête. Lavande se maudit et se releva en titubant. Elle dût paraître bête à ainsi « surjouer la douleur », car cela ne pouvait être que cela.

Huit fois, neuf fois. La sueur coulait sur son front par fines gouttes. La branche s’éleva d’une vingtaine de centimètres pendant cinq secondes. C’était exceptionnel. Mais elle devait atteindre les dix secondes ; elle devait pouvoir attendre encore plus. La jeune fille se demanda ce qui changerait de cet entrainement, finalement. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle échouait de la sorte et qu’on la réprimandait. Cependant, quelque chose était différent : comme une ambiance particulière, une étincelle dans la colonne vertébrale de Lavande, qui avait un étrange goût de souffre avec le pétillant du champagne. Le goût de l’extraordinaire. La situation était si incroyable qu’elle se sentait pousser des ailes dans sa souffrance. Au fur et à mesure qu’elle lançait les sorts, son corps devenait de moins en moins capable de se tenir droit. Pliée en deux, la sorcière essuya la sueur de son front qui avait coulé sur ses paupières. Le léger courant d’air frais la glaça jusqu’aux creux de ses os, mais l’apaisait. Elle plongea son regard dans les nuances de la Lune, soupirant doucement. Qu’importe s’il la trouvait bête et fragile, un pur gâchis de magie dans une enveloppe pareille. A la dixième fois, la branche s’éleva pour onze secondes précisément.

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MessageSujet: Re: Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini]  Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini] - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Aoû - 15:50



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Automne 1942.

Après avoir laissé la jeune Huntergrunt avec son petit discours remplit de reproches, Grindelwald continua de maintenir sa position tout en regardant l’élève. L’humeur entre les deux était tendue, le mage noir sentant la volonté de Lavande s’éroder mais il n’avait aucunement envie de lui céder le moindre découragement. De plus, il ne désirait pas non plus lui témoigner une simple marque de pitié ou d’empathie. Il n’était, après tout, pas là pour ça. Si elle voulait rattraper son retard et devenir une sorcière digne de ses pouvoirs, le travail devait commencer maintenant, quitte à ce que ce soit rude pour la jeune fille. Il avait la patience nécessaire pour la faire flancher sans broncher. Il la laissa donc faire, ne disant rien cette fois-ci à chaque fois, voyant que son message était passé. Comme prévu, ce fut laborieux. La branche ne bougeait même pas ou très peu et elle ne parvenait pas à la tenir en l’air suffisamment longtemps. Néanmoins, cela aurait été faire preuve de mauvaise foi que de ne pas constater un vrai progrès entre chaque essai. Mais Grindelwald ne voulait rien laisser paraître tant qu’elle n’aurait pas réussi entièrement le premier exercice. Il se montrerait intransigeant.

La jeune fille semblait véritablement en souffrance, chose que Gellert n’expliquait pas. Comment un simple Wingardium Leviosa pouvait infliger une telle douleur physique au lanceur de sortilèges ? Sans ne rien laisser paraître toujours, il préféra ne rien dire, patient et immobile. Grindelwald se demanda alors s’il n’y avait pas autre chose qu’une simple peur de ses pouvoirs, si quelque chose de plus pernicieux ne se cachait pas en elle et lui empêchait de faire clairement ce qu’elle voulait avec ses pouvoirs. Pourtant, au moment une certaine inquiétude commençait à naître en lui, la branche se détacha du rocher pour flotter dans les airs, à quelques centimètres de la surface dure et grise, tenant ainsi en apesanteur pendant onze secondes précisément. Gellert retint un petit sourire de fierté, ne voulant toujours montrer aucune émotion mais étant satisfait de la performance de son apprentie. Voilà qui était encourageant, malgré le nombre d’essais qu’il lui avait fallu pour réussir. Mais qu’importait, le résultat était là. Cependant, ce n’était pas pour autant qu’il allait la féliciter et la laisser partir. Après tout, même si elle avait réussi à faire ce qu’il lui avait demandé, il y avait une partie de la consigne qui n’avait pas été respectée :

— J’avais dix secondes et non onze. La précision est ce qui différencie le boucher du chirurgien. Dans d’autres cas, cela pourrait te porter préjudice. Si tu n’es pas rigoureuse et exigeante, tu n’arriveras pas à tes fins.

Il hésita alors à lui dire de recommencer, peut-être devrait-il, même si, finalement, elle avait réussi sa tâche. Après tout, mieux valait trop que pas assez. Il avait par ailleurs auparavant vu son zèle arrogant et sa volonté de bien faire quand elle avait fait tourner l’arbre sur lui-même. Il espérait cependant que tout ceci ne soit pas un simple coup de chance. Il regarda alors les Aurors qui étaient en train d’être remplacés par deux autres de leurs collègues. La nuit semblait bien avancée, déjà et la petite Lavande au bout de ses forces, quelque chose que Grindelwald ne comprenait pas mais sur lequel il se pencherait dès le lendemain. Comment pouvait-elle être si fatiguée avec ce sortilège pourtant rudimentaire ? Cela ne ressemblait pas à de l’exténuation mentale, ou alors, elle se concentrait tellement que cela en devenait nocif et inutile. Demeurant silencieux néanmoins, il prit la branche dans ses mains et regarda la jeune fille droit dans les yeux.

— Tu vas la faire léviter. Tu reprendras ton souffle après.

Il ne lui proposa pas de boire non plus. Il voulait la pousser la plus loin possible dans ses retranchements, l’obliger à aller chercher le meilleur d’elle-même et surtout, qu’elle soit presque à l’aise. Car visiblement, son problème venait du fond son esprit : un certain mal-être, une peur de ce qu’elle pourrait faire ou accomplir, de la retenue voire… du refoulement. Une idée germa dans l’esprit érudit de Grindelwald mais ce dernier refusa d’y croire tant cela paraissait invraisemblable. Il s’agissait d’un simple découragement qui datait depuis quelques années, face à des professeurs qui ne croyaient plus en elle. Mais lui en avait foi en ses possibilités, il refusait simplement de le lui dire, comme il refusait catégoriquement d’exprimer le moindre compliment, la moindre parole agréable à qui que ce soit. Cependant, son regard planté dans celui de Lavande n’était plus si froid que précédemment et semblait même encourageant. Il tenait toujours la branche entre ses paumes, attendant patiemment de sentir le bois griffer sa peau.
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Lavande Huntergrunt
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MessageSujet: Re: Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini]  Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Aoû - 12:57



Do You Wanna Start A Cult With Me ?

« YES, MY LORD. »

Automne 1942.

L’astre lunaire montait encore et toujours plus haut dans le ciel. Combien de temps s’était écoulé depuis la fin du dîner, depuis le début de cet exercice ? Lavande n’aurait su répondre, le temps avait perdu de sa logique. N’existait plus que les formes étranges que découpaient la cime des arbres dans le ciel, les bruits inquiétants et étouffés de la vie alentour, celle cachée dans les plantes et dans le noir. Cette vision était admirable, ce dont ne se privait pas l’élève. S’octroyant une pause après ses onze secondes de lévitation, elle se demanda toutes les possibilités que lui offrait cet apprentissage. Elle craignait pourtant déjà d’essayer à nouveau le sort de manière anodine le lendemain matin, savoir si elle avait bien enregistré la leçon – si leçon il y avait eu à apprendre. Peut-être que la simple patience de Grindelwald (grâce au merveilleux fait qu’il n’avait rien de mieux à faire) était tout ce qui fallait pour la jeune femme. Échouer pendant une nuit entière, là où des professeurs abandonnaient après une simple heure. Se faire pousser à bout jusqu’aux vomissements là où tous avaient pitié d’elle.

Quelle forme d’individu masochiste aurait accepté un tel entrainement ? Lavande ne se considérait pas comme particulièrement friande de ce genre de choses. Ses nerfs lui brûlaient la peau, comme si elle avait couru les abords du parc une dizaine de fois. Elle avait toujours envie d’exploser. Mais la jeune femme sentait au plus profond de son corps que si elle se mettait ne serait-ce qu’à crier, quelque chose de grave pourrait se produire. Se massant la nuque endolorie, Lavande écouta les remarques de son enseignant. Sa première phrase eut l’effet d’une bombe sur son enthousiasme qui s’effondra en quelques secondes. Elle se pinça l’arrête du nez d’un air consterné. Dépitée de son propre « échec » et de la réaction de Grindelwald qu’elle aurait aimé être un tout petit moins cinglante. Bien qu’elle ne s’attendît clairement pas à ce que le mage noir saute de joie, l’amélioration était pourtant clairement notable. Sa précision n’était pas à l’égale de son potentiel… mais elle avait bien réussi à viser la branche et non plus l’arbre dont elle provenait ! Cela dit, une seconde était parfois ce qui faisait la différence entre la folie et la santé mentale si on souhaitait torturer quelqu’un.

Cependant, le Professeur Grindelwald n’exigea pas qu’elle recommençât pour dix seconds chronos. Cette finalité sembla donc suffisamment le satisfaire pour modifier légèrement l’exercice. Il saisit la branche dans sa main et demanda tout simplement à ce qu’elle lévite. En parfaite petite apprentie, Lavande prit une profonde respiration et sans répondre ni contester, se positionna pour lancer le sort. C’était normalement très simple ; la même chose. Pourtant, la jeune fille se mordit les lèvres face à sa terrible hésitation. Cette branche était posée sur des mains et cela changeait tout. La précision est ce qui différencie le boucher du chirurgien ; jamais cette phrase n’avait pu être aussi véridique. Il y avait pourtant une immense différence entre faire léviter une branche et arracher des mains. Un gouffre où s’étendait une longue corde sur laquelle dansait Lavande depuis trop longtemps. Elle craignait tant de faire du mal ; pourtant personne ne lui en voudrait de faire du mal à Grindelwald, si ? Ses pensées se bousculaient dans son esprit à mesure qu’elle perdait sa concentration face à la fatigue. Il faisait froid, la nuit glaçait la sueur coulant sur sa peau. Elle avait envie d’arrêter tout de suite. Mais sa bouche sèche n’avait même pas assez de salive pour prononcer un mot.

Lavande regardait la branche d’un œil vaporeux, puis le regard du mage. Sa silhouette à la fois sombre, fantomatique et quasi-spectrale à la lueur pâle de ses cheveux et de sa peau, la regardait intensément. Il était impossible de discerner la moindre émotion, la moindre impatience. A l’image de la lune elle-même, l’enseignant était imperturbable et impénétrable, immobile, intransigeant. Il déplorait ses échecs et n’encourageait pas ses réussites, sa voix était cassante comme du verre, ses paroles lui renvoyaient en conséquence un miroir de ses aptitudes : prometteuses mais brumeuses. Depuis la seconde où il était apparu à la table des professeurs le jour de la rentrée, les rumeurs avaient fait leur bout de chemin : une majorité écrasante d’élèves détestaient sa présence et lui prêtaient les pires crimes de cet univers connu. Mais ce n’était pas un criminel que Lavande avait devant les yeux à ce moment-là, mais un professeur utopique dans le sens où il semblait respecter toutes les attentes d’un véritable professeur : soucieux, patient, direct, intraitable. Sans le vouloir, la jeune fille avait touché la sensibilité d’une légende ; en cela son orgueil se gonflait, et sa certitude d’être effectivement différente parmi les différents ne faisait que s’accroître.

Alors en croisant son regard sous la lumière de la lune, celle qui ne mentait pas, Lavande sourit. Le premier vrai sourire de la petite sorcière que pouvait voir le mage noir. C’était à la fois un éclat de détermination, un remerciement, une mise au défi et un pardon. Il n’y avait pas besoin de paroles. Elle tendit sa baguette et prononça d’une voix claire et direct : « Wingardium Leviosa. La branche ne bougea pas d’un pouce. Mais la sorcière ne céda pas à la panique et répéta une nouvelle fois, de la même manière. Cette fois-ci, avec une infinie douceur, le bout de bois s’éleva dans les airs. Elle semblait flotter sur un petit nuage, dansant comme une plume tombant à l’envers dans le ciel. Se souvenant de sa tentative de contrôle sur l’immense arbre, Lavande tendit la main et bougea la baguette de manière à rapprocher la branche d’elle. Ses jambes tremblaient et la fatigue lui brûlait les yeux, couvrant ceux-ci d’une fine pellicule de larmes. Son geste était mesuré ; légèrement inquiet. La branche voletait d’une insupportable lenteur jusqu’à elle, pour finalement retomber dans sa main.

Plongeant son regard sur Grindelwald, la jeune sorcière ne souriait plus. Son bras, qui était encore tendu après avoir récupéré la branche, ne cessait de trembler. Pour lutter contre une envie de pleurer, elle prit une excessivement profonde respiration. Miss Lavande Huntergrunt avait réussi un sortilège, volontairement, pour la première fois de sa vie en cinq ans et demi d’études à Poudlard. Elle n’attendait aucun compliment de la part de son professeur particulier, aussi laissa-t-elle s'écrouler son bras le long de ses hanches et la branche tomba au sol.
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MessageSujet: Re: Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini]  Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Aoû - 10:20



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Automne 1942.

Grindelwald regardait son élève, attendant que celle-ci reprenne l’exercice. Il était bien conscient que ce qu’il infligeait à la jeune fille était rude et difficile mais des progrès avaient déjà été notables. Il n’aurait pas pensé qu’elle puisse autant avoir de problèmes avec la magie. En réalité, il ne pensait pas que son niveau en magie était si catastrophique. Mais cela rajoutait du défi, à ses yeux. Il savait qu’il devrait faire de patience mais il était forcé d’en employer une quantité qu’il ne se serait jamais soupçonné d’avoir. Cependant, ainsi prisonnier de Poudlard à ne rien faire, il fallait bien s’occuper comme on le pouvait. Et aider une telle potentielle sorcière ne le dérangeait pas plus que cela, même si cela devait l’emmener dans les heures tardives de la nuit, qu’il affectionnait de toute façon. Ainsi, il resta immobile, le bout de bois entre ses paumes pâle, dans un silence royal dérangé seulement par la brise caressant la cime des arbres dont les silhouettes se détachaient dans le ciel noir. Il plongea son regard dans le sien et la vit sourire avec entrain et enthousiasme. Satisfait de voir cette lueur dans le regard de Lavande, Gellert lui rendit son sourire, bien que presque carnassier, heureux de la voir se prendre au jeu de repousser ses limites.

Une première tentative fut essayée mais rien ne se passa. Grindelwald ne bougea pas, confiant de la réussite de son apprentie et qui, malgré la fatigue, ne sembla pas baisser les bras. C’est ce que Gellert voulait voir. Quelqu’un qui n’abandonnait pas, qui s’accrochait dans ce qu’elle avait foi. Et à cet instant précis, elle semblait avoir foi en elle-même et en ses capacités. Ce n’était pas encore parfait, mais c’était, pour l’instant, très encourageant. Et le mage noir ne fut pas déçu : à la deuxième tentative, Gellert sentit le bois bouger entre ses mains. Il ne retint pas la branche, il la laissa au contraire s’envoler sous son regard asymétrique. Calmement, il la regarda partir en direction de Lavande qui testait vraisemblablement ses capacités. Encore une fois, ce n’était pas l’exercice, mais était-il vraiment légitime de la blâmer cette fois-ci ? Non, ce n’était pas pertinent, ni productif. Après tout, elle avait parfaitement réussi son exercice en seulement deux essais. Il eut alors un sourire fier qu’il tenta de dissimuler en le faisant discret tout en croisant les mains derrière son dos, le menton légèrement surélevé, il planta son regard dans celui fatigué de Lavande.

Sans un mot, il s’approcha d’elle pour ramasser le bout de bois et l’inspecta. Oh ce n’était pas très utile, il se doutait bien qu’elle n’avait rien détruit ni même abimé la branche. Mais il prenait un malin plaisir à faire tarder son verdict, la laissant reprendre son souffle. Il la regarda, le visage impassible mais pas froid, une petite lueur chaleureuse au fond de ses iris éteintes.

— C’est bien.

C’était peut-être la première fois qu’il prononçait ces mots depuis son arrivée à Poudlard. Mais pouvait-il vraiment dire quelque chose de plus ? Il aurait effectivement pu lui asséner une remarque assassine, lui faisait rappeler qu’elle n’avait réussi qu’au bout du deuxième essai et que ce n’était pas encore parfait. Mais cela aurait pu la décourager profondément et c’était bien l’inverse de ce qu’il voulait. Il désirait simplement le parfait équilibre entre la frustration et le surpassement de soi. Il voulait qu’elle atteigne cette frontière où elle était sur le point de fléchir, de plier le genou mais sans pour autant baisser les bras. Qu’elle se dépasse, qu’elle aille chercher toujours plus loin. Il souhaitait lui transmettre cette soif inextinguible de repousser ses propres limites, ses propres barrières, d’exploiter totalement l’étendue vaste de ses capacités. Et il l’en savait capable. Non il ne s’était pas trompé sur elle. Et même s’il en avait douté, elle l’avait très agréablement surpris. Gellert appréciait avoir tort dans ce genre de situation. Il lui donna la branche, pourtant parfaitement banale mais synonyme de sa réussite et de la totale exploitation contrôlée de ses pouvoirs. Il posa alors une main ferme sur son épaule qu’il sentit fébrile et vacillante.

— Va te reposer. Retrouve-moi ici demain, même heure.

Il lui tapota l’épaule et se détourna d’elle, regardant le Lac Noir.

— Beau travail.

Grindelwald n’était pas contre les encouragements. Il était conscient que certains le trouvaient beaucoup trop dur et cassant mais il savait reconnaître les efforts quand il en voyait. Sévère et exigeant, mais pas injuste pour autant.
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MessageSujet: Re: Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini]  Do You Wanna Start A Cult With Me? // Lavande Huntergrunt [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Aoû - 12:08



Do You Wanna Start A Cult With Me ?

« YES, MY LORD. »

Automne 1942.

La sueur perlait à son front, la fatigue courbait ses genoux tandis qu’elle essayait de garder le dos droit, le menton haut. Montrer qu’elle en avait dans le ventre, c’était un euphémisme. Elle avait bien plus que cela, coincé dans les méandres subtils de ses tripes. Mais bien qu’elle eût envie de ramper jusqu’à sa salle commune et de s’effondrer dans un canapé sans prendre la peine de rejoindre son lit, Lavande attendit calmement de recevoir l’autorisation. Prouvant par là qu’elle était prête à s’entrainer jusqu’à s’évanouir. Cette poussée d’adrénaline dans ses veines, l’épuisement de ses forces, l’impression d’avoir donner le meilleur de soi-même jusqu’à ses limites. Pour la première fois depuis peut-être toujours, Lavande eût la sensation d’avoir fait quelque chose. Elle ne s’était pas contentée de juste mourir dans un coin du monde, rejoignant les fantômes de Poudlard avant l’heure.

Mais le professeur Grindelwald s’approcha finalement d’elle, rompant cet écart tacite et froid entre eux. La jeune fille revit dans les nuances de sa pâleur les quelques touches de sympathie avec lesquelles il s’était approché d’elle au bord du lac. Le mage récupéra la branche qu’elle avait fait tomber à terre, la scruta avec attention ; Lavande se douta que c’était pour vérifier si elle n’avait pas encore cassé quelque chose. Mais la branche était belle, délicatement fragile dans sa finesse et sans la moindre trace de brûlure. Rien ne s’était transformé, elle n’y avait pas fait miraculeusement pousser ni feuilles ni fruits. Tout allait pour le mieux. La sorcière le regarda faire, seul le tambour de son cœur et la profondeur bruyante de sa respiration perçaient le silence. Dans ces quelques secondes qui semblèrent durer une éternité, Lavande repensa à tous les efforts qui lui avaient fallu déployer, toute cette énergie ; maintenant sa tête tourner et son estomac menaçait d’exploser dans sa gorge.

Puis vint le compliment. Celui que n’attendait pas l’élève, celui qui réchauffa l’intégralité de son corps, lui arrachant un sourire désabusé. Avait-elle bien entendu ? C’était bien ? Jamais professeur ne lui avait encore dit ça sur sa pratique, mais jamais encore on ne l’avait ainsi poussé à bout avec patience. Elle avait réussi ; elle le savait bien, mais l’entendre dire rendait la chose si réelle. Entre ses mains faiblement tendu, Lavande récupéra la branche qu’il lui confia. Ce frêle fragment de nature était un trophée, celui de la réussite de son premier sort. Il était la signature sur le contrat qui les lierait tous les deux, Grindelwald et elle. Quelque chose de puissant, de profond se modifiait ; elle le sentait dans l’air. Tous ses sens étaient en éveil dans l’exacerbation de sa fatigue, le vent tournait. Lavande sentit les larmes lui venir aux yeux. Le sommeil, elle avait besoin de dormir… La large main de Grindelwald sur son épaule faillit la faire chavirer et tomber au sol, mais elle tint bon. Ce contact presque paternel la troubla ; la jeune fille n’avait pas l’habitude, et l’appréhension s’insinua en elle.

Enfin, ces quelques mots l’invitant à aller se reposer. Depuis le temps qu’elle les attendait, refusant de montrer la moindre forme de faiblesse – malgré qu’elle en fût incapable, Lavande se mordit les lèvres. Demain, à la même heure, elle serait présente. Et le jour d’après, jusqu’à ce que la sorcière se réveille de ses cendres et que son monstre cesse de lui déchirer les entrailles : est-ce que ceci au moins aura une fin ? Elle ferait tout pour. Soudainement lui vint l’envie de se confier à son professeur particulier sur le sujet, mais sa voix ne lui obéissait pas. De toute façon, le mage noir ne serait pas homme à sagement écouter les complaintes délirantes d’une idiote comme elle. Il pourrait l’envoyer à l’infirmerie, mettre ces douleurs sur le compte de la fatigue et de l’état de décomposition dans lequel elle se trouvait à l’instant.

Le professeur s’éloigna d’elle et observa le reflet de la lune sur le Lac, Lavande suivit son regard ; c’était si beau. Elle était fatiguée, mais heureuse. Dans son dos, Grindelwald ne put la voir s’incliner profondément pour lui. Sa voix se brisait, à deux doigts d’impitoyables sanglots, mais elle souriait :

Je vo…vous remercie. Demain à la même heure, je serai là.

Simple, efficace, directe, la jeune fille se montrait forte et implacable à son tour. Elle était prête à aller de l’avant et affronter son propre destin. Se redressant pour scruter le « terrible mage diabolique » Gellert Grindelwald, elle resta quelques secondes ainsi, avant de partir chez elle d’une marche mesurée et calme – bien que titubante.

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