Desiderata Rosier Âge : 11 ans Sang : Sang-Pure Nationalité : Franco-Anglaise Patronus : Une hermine Baguette : 27,5 centimètres, peu flexible, bois d'orme et ventricule de dragon Avatar : Elle Fanning Messages : 63 Double-Compte : Belladone / Aurora / Minerva / Solveig / Albus Date d'inscription : 30/06/2020
| Sujet: Desiderata Rosier - Pour le plus grand bien Mar 30 Juin - 11:36 | | |
| Desiderata Rosier
« Pour le plus grand bien » FT. ELLE FANNING | CARTE D'IDENTITÉ
Nom : Rosier, nom de sa mère, en fuite depuis l'emprisonnement de Grindelwald, dont elle était le principal général, et le plus fidèle. Prénom(s) : Desiderata. Âge : 11 ans. Groupe/Maison : Serpentard. Poste/Année : 1ère Année.
Sang : Sang-Pur. Nationalité : Franco-Anglaise (origines Austro-Hongroises selon ses dires, et son prétendu lien paternel qui l'unit à Gellert Grindelwald). Lieu de naissance : Domaine familial des Rosier, en Bretagne, France. Date de naissance : 22 Août 1931. Orientation Sexuelle : Inconnue pour le moment. |
Jolie petite histoire...
- Serpentard !
Le chapeau élimé et sans âge n’avait qu’à peine effleuré les boucles blondes de la fillette, qui retombèrent avec une mollesse sage autour du visage poupin. L’enfant se leva d’un bond hâtif, toute à l’enthousiasme d’avoir abrégé de façon inespérée le contact répugnant avec ce couvre-chef aux allures de torchon. Il semblait avoir déclamé sa décision comme une évidence, comme la sentence irrévocable qui liait la nouvelle élève à la seule maison de Poudlard qui vaille la peine d’être connue, selon grand-mère. Grand-mère. L’image fugace de l’aïeule maternelle, un peu austère, au sempiternel chignon d’encre strié de blanc, vint troubler la quiétude enthousiaste du triomphe de sa répartition ; et il lui semblait avoir sa main baguée posée sur son épaule, et ses effluves de menthe poivrée sur son sillage, tandis qu’elle avançait sous les applaudissements de sa famille d’adoption, en rejoignant les membres à petits pas assurés. Du revers de la main, Desiderata épousseta la jupe grise de son uniforme flambant neuf, s’installant sur le petit banc de bois qui faisait face à la longue table nappée des emblèmes et des couleurs de sa nouvelle maison.
Du bout de l’ongle, ennuyée plus que distraite, la fillette grattait le petit serpent argenté qui ornait sa serviette, ne prêtant qu’une oreille indifférente à la répartition de ses acolytes de la promotion 1942. Pourtant son regard s’arracha de nouveau de son ouvrage inconscient, pour se river une fois encore vers la table des Professeurs. Et ces œillades furtives, ces sursauts d’attention ne trahissaient que trop la surexcitation de l’enfant, à peine perceptible d’ordinaire, la petite ayant vite acquis cette coutume à la froideur qu’à la vérité, il ne lui était guère besoin de simuler. Les photographies avec lesquelles on avait abreuvé le quotidien de la fillette rendaient si peu justice au grand Gellert Grindelwald que c’en était presque injurieux. Il y’avait une grâce fière dans son immobilisme, une élégance innée, sublime, dans le moindre de ses gestes, que nimbait une aura de respect qui surplombait cette force tranquille, magnifiée par la présence médiocre de Dumbledore et d’un jeune Professeur aux allures de benêt à ses côtés.
Desiderata était persuadée que le regard hétérochrome s'était empreint d'une fierté prude, dissimulée, farouche, à l'annonce de sa répartition. Le cœur de glace de la fillette s'en enorgueillissait, ne doutant pas une seconde de cette vérité, immuable pour elle seule. Après tout, n’était-il pas son père ? Il s’agissait là d’une vérité dont elle ne pouvait pas douter, de ces réalités qui s’ancraient trop dans une éducation dont elle ne pouvait plus se défaire, évidence immuable, dogme indiscutable qui avait régi la vie de la petite, en berçant le couffin de soie, en tapissant les pages des albums que grand-mère lui étalait sous les yeux avec fierté, jusqu’au récit détaillé des paternels exploits, grandioses, magnifiés par la verve extasiée de grand-père qui se montrait un fervent et fidèle partisan de Grindelwald.
Elle n’en avait pas la moindre envie, Desiderata, de réfuter l’inconcevable. Pouvait-elle être la fille de quelqu’un d’autre que le plus puissant sorcier dont le monde portait les pas, elle qui se montrait si douée déjà, si ingénieuse et d’une maturité affolante, retorse, dont ses grands-parents s’enorgueillissaient, quand tant d’autres se seraient affolés ? Grindelwald avait bâti un empire, et Desiderata ne pouvait qu’être fille de roi. Il n’y avait pas que la blondeur commune, frappante, étrange, que Grindelwald portait comme une aura lunaire qui nimbait sa personne drapée d’un sempiternel manteau d’un noir de jais, qui tranchait sur une peau si blanche qu’elle paraissait froide comme de la glace, et dure comme du marbre. Il y’avait surtout l’ambition ; cet appétit sans limites d’un royaume dont le nombre de genoux ployés témoigneraient de la puissance grandiose d’une idéologie qui dépasserait leur moindre intelligence. Le charisme. Tout comme son auguste père, Desiderata en usait et en abusait, sans le moindre scrupule, pour parvenir à ses fins, et dissimuler ce que les imbéciles considéraient comme des méfaits. Pour le plus grand bien. Qu’étaient quelques sacrifices, quelques entraves éliminées sur le sillage d’un monde sorcier souillé, humilié, pullulant de vicissitudes que certains braves, dont elle se déclamait partisane, avaient décidé de purger quoiqu’il en coûte ? Afin que la splendeur de leur sang et de leur magie ne resplendisse de nouveau, lavée de l’affront qui en ternissait l’éclat depuis trop longtemps, le tournant en dérision, frôlant l’injure. Desiderata était bien décidée à ne reculer devant rien sous l’insulte qu’on lui faisait, à elle, à ses aïeuls et à la famille ancestrale dont le sang continuait de couler dans ses veines, mêlé à la splendeur du mage autrichien qui trônait en roi à la table des Professeurs, plus auguste en prisonnier repenti que tous ces pantins de désormais congénères en hommes libres et fiers de la carrière misérable qu’ils s’étaient choisis pour vocation.
Desiderata réprima un soupir, et le flot houleux de ses pensées fut interrompu par les nombreux plats qui firent irruption sur les tables, accueillis par les exclamations ravies des étudiants gloutons, qui commençaient à s’impatienter de cette Répartition qui s’éternisait et les contraignaient au jeûne. La fillette se rendit compte seulement qu’elle avait faim, les deux patacitrouilles et la baguette magique à la réglisse grignotées à bord du Poudlard Express datant déjà de plusieurs heures. La petite française se dirigea sans grande conviction vers un plat de purée de pommes de terre et se saisit de deux cuisses de poulet, préparée depuis plusieurs mois déjà à faire le deuil de la délicieuse cuisine au beurre de grand-mère et des merveilleux trésors de la mer bretonne dont elle raffolait, pour les mets d’outre-manche dont l’exécrable réputation était notoire sur le continent. Et elle commençait à manger avec mesure, tandis qu’elle tournait la tête vers Malefoy, son voisin de gauche :
- Mon père est exactement comme je l’imaginais…Sais-tu qui est ce jeune Professeur à sa droite, celui qui a une tête d’idiot ?
Malefoy leva son nez aquilin de son assiette qu’il semblait dédaigner tout autant que sa cadette, peu surpris de cette affirmation que les Rosier déclamaient comme une vérité et que les autres familles influentes ne se permettaient pas de réfuter, quoi qu’elles en pensent réellement :
- Oui, c’est le benjamin de la fratrie Raven. C’est Dumbledore qui a poussé à sa nomination. Il y’avait deux ou trois sérieux prétendants au poste au Ministère. Ils étaient furieux, bien sûr, surtout qu’on le dit inexpérimenté et incapable. Mais Dumbledore tire les ficelles ici, ce n’est un secret pour personne, ce vieillard grabataire de Dippet n’est qu’un pantin qui ne leurre plus personne.
- Un Sang-Pur ?
La fillette arqua un sourcil. Ce n’était pas vraiment une question, mais plutôt l’expression d’une déplaisante surprise, de découvrir que même dans l’écrémage très exclusif des familles au sang irréprochable, certains spécimens pouvaient revêtir un aspect si décevant. La qualité impeccable de sa mise ne parvenait pas à faire oublier la mollesse de ce visage, la tendresse dégoulinante de ce regard qui faisait de lui, et au premier coup d’œil de Desiderata, une faible créature peu digne d’intérêt, qui sans nul doute aurait tôt fait de lui apprendre à se défendre contre les Chaporouges et les Lutins plutôt que de lui enseigner les rudiments de Magie Noire déjà acquise lors de son enfance au Manoir Rosier. Quant à Dumbledore, Desiderata se contenta d’hocher la tête, ce fait déjà connu et reconnu au sein du Monde Sorcier.
- Oui, Grand-Mère m’a prévenue. Poudlard est sous l’influence de Dumbledore et de ses théories monstrueuses. N’accueille-t-il pas à bras ouverts tous ces hybrides de Sang-Mêlé ?
Pour sûr, Desiderata n’était pas esseulée à Poudlard. Nombre d’héritiers des plus influentes familles d’Angleterre avaient été ses compagnons de jeux, et, de fait, devenaient aujourd’hui des camarades, alliés fidèles contre la lutte qu’elle se préparait déjà à engager contre l’exécrable réputation de tolérance d’acceptation de Poudlard. Pourtant elle n’était guère au bout de ses surprises, de son effarement et de sa colère lorsque Malefoy, dont le visage impénétrable se durcissait encore, la question de la fillette paraissant à l’origine d’une colère bouillonnante qu’il dissimulait sous ses airs de parfait gentleman :
- Entre autres, mais il y’a bien pire encore à Poudlard. Tiens, vois-tu cette créature, assise-là bas ?
Desiderata leva le regard pour suivre celui de Malefoy, qui s’arrêtait trois rangs après eux. Le regard de ce dernier devint si noir de mépris que la fillette s’attarda avec une attention insolente, chargée de dédain, sur la silhouette de jeune fille dont elle voyait à peine le visage, encadré par de longs cheveux noirs et raides qui pendaient, emmêlés et sans grâce. Les épaules voûtées, l’adolescente rivait son regard sur son assiette remplie de potage à la citrouille, l’avalant vite et sans manières aucune, avec l’aspect effrayé et misérable d’un animal traqué et affamé auquel on a tendu une gamelle au milieu d’ennemis. L’uniforme paraissait plus gris que noir à force de lavages et d’usure, les poignets dépassaient largement des manches trop courtes et les coutures semblaient avoir craqué plusieurs fois déjà au col et aux coudes. Hormis le mépris que lui inspirait la mise de la pauvresse, et son attitude pathétique de chiot affamé, Desiderata ne savait guère encore ce que Malefoy avait de si sérieux à lui reprocher, supputant simplement que la seule pauvreté de la jeune fille n’était pas responsable de la haine si virulente qu’elle étincelait dans les yeux noirs de son aîné :
- C’est une souillon, et bien ?
Malefoy décrocha son regard incendiaire de la silhouette qui ne semblait pas vouloir les voir, et se posa, toujours empli d’une colère digne, contenue et outragée :
- C’est une Sang-de-Bourbe. Une Sang-de-Bourbe incontrôlable, à laquelle on interdit de pratiquer sa Magie tant elle ne sait pas l’utiliser. Une Sang-de-Bourbe infâme, en haillons, à Poudlard, à Serpentard, à notre table !
Desiderata dévisagea le profil aquilin de son camarade, incrédule. C’était impossible. La fillette n’était pas sans ignorer la réputation infâme et scandaleuse de Poudlard, et des prétendus enfants de Moldus que l’école accueillait sous son toit. Mais elle n’avait jamais vraiment voulu y croire, comme si son esprit se refusait à assimiler l’infâmie de cette trop répugnante réalité. Et aujourd’hui l’implacable réalité se révélait à ses yeux répugnés, révulsés par l’horreur de l’imposture qui étalait son odieuse fange avec l’impudence qui seyait à ces créatures.
- C’est encore une de tes plaisanteries, Abraxas. Mais celle-ci n’est vraiment pas drôle.
Bien sûr que non. Le visage fermé de Malefoy, écumant d’une rage contenue dont les flots menaçaient à tout instant de briser la digue de dignité outragée que la haine farouche fragilisait dangereusement. Et la belle réserve de Desiderata commençait elle-aussi à perdre de sa superbe, et le caractère juvénile de l’enfance qu’elle tâchait le plus souvent de dissimuler sous des airs d’adulte impassible, y consacrant beaucoup d’énergie, s’évaporait pour quelques secondes, devant la provocation que faisait cette Moldue infâme, d’oser ainsi imposer sa présence malvenue, contre-nature, à la même table qu’elle, jusqu’à la réputation de Serpentard, la seule maison réputée digne de cette école qui avait l’audace de se fourvoyer en acceptant de telles créatures.
- Des imposteurs, des moldus, dans notre école, à notre dortoir, à notre table ! Comment ose-elle, cette moins que rien, cette misérable, cette… !
Desiderata reprit bien vite contenance. Mais la considération et la camaraderie que lui témoignait Malefoy ne semblaient pas amoindries pour autant, lui-même ne parvenant que très mal à canaliser le dégoût qui affluait à ses lèvres, face à l’affront que cette chose leur faisait, en leur imposant sa nature monstrueuse et son infâme sang qui était indigne d’effleurer la magie. Ses yeux devinrent cruels, affûtés par une colère secouée d’un sentiment de révolte sans nom, et se braquèrent de nouveau sur la pathétique pauvresse qui se tapissait toujours pour avaler sa pitance à gestes goulus, comme craignant que quelqu’un ne lui arrache son assiette, ou comme quelqu’un qui ignorait quand elle allait pouvoir manger de nouveau. Desiderata posa sa fourchette dans un geste prudent, et seul un tintement délicat, à peine perceptible, retentit sur le rebord de son assiette. Cette monstrueuse vision lui avait coupé l’appétit. Pourtant, elle n’en détournait pas les yeux. Une sombre envie de lui faire payer l’injure de sa présence l’immobilisait dans l’affreuse contemplation de cette Moldue qui mangeait comme si sa vie en dépendait. Une envie irrépressible, violente, incontrôlable de la faire cesser anima toute entière la fillette, qui gardait sournoisement les mains crispées sous la table, s’accrochant à un pli de son impeccable jupe.
Le fracas de la cuillère qui chute dans l’assiette encore à moitié pleine se mêla au cri réprimé de surprise et de douleur de l’adolescente qui l’avait lâchée soudainement. Les éclaboussures orangeâtres parsemaient sa chevelure pendante et son visage qu’elle venait de lever subitement, comme accoutumée à être aux aguets, ses yeux couleur d’eau sale accusant le choc, réveillée trop brutalement de la torpeur hébétée dans les tréfonds de laquelle elle s’était enfoncée pour pouvoir avaler quelque chose de son dîner. Sa paume qui tenait la cuillère, et au creux de laquelle s’étalait la marque écarlate de l’instrument qui l’avait brûlée, se saisit de la serviette qui se trouvait à sa droite. L’étudiante tamponna avec une hâte farouche son visage éclaboussé par les projections de son repas, dont elle se repaissait avec un appétit vorace l’instant d’avant, et, de nouveau assaillie par la faim, tenta avec prudence de se saisir de sa cuillère. Les doigts qui s’étaient resserrés, craintifs, se relâchèrent presque immédiatement, et l’instrument de métal trop chaud vint cette fois-ci parachever sa chute sur le sol, aux pieds de la souillon qui, immédiatement, se baissa pour récupérer le couvert. Un fracas léger sous son banc, à peine perceptible, juste suffisant pour déstabiliser ses jambes déjà flageolantes, lui fit perdre l’équilibre, et un sourire sardonique se dessina sur le visage poupin de Desiderata, en entendant le bruit sourd des genoux cagneux qui heurtaient la pierre, sous une flopée générale et bruyante de rires, amplifiés par l’écho de la Grande Salle. L’adolescente se releva bien vite, ne regardant personne, et se rassit sans rien dire à sa place. Devant ce regard toutefois qui persistait à la fixer, la jeune fille se tourna vers Desiderata, qui aurait juré voir une larme refoulée briller dans les yeux marécageux, tandis que l’étudiante se saisissait de nouveau de sa cuillère, froide désormais. Le sourire de la fillette s’élargit. Les présentations étaient faites, et il ne serait pas dit que Desiderata Rosier, fille du grand Gellert Grindelwald et de son plus fidèle général, ait laissé passer une telle injure sous ses yeux juvéniles, sans avoir tenté d’en laver l’affront.
CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT
Rancunière * Sadique * Ambitieuse * Orgueilleuse * Mature * Sérieuse * Grave * Déterminée * Fière * Loyale * Constante * Hautaine * Obtuse * Capricieuse
Du haut de ses onze années, Desiderata a des idées bien arrêtées, dictées par une éducation et une morale surannées qu’inflexible déjà, elle tente d’imposer à un monde sorcier qu’elle n’accepte pas de voir se moderniser. Peu encline aux jeux et distractions de son âge, Desiderata regarde le monde d’un œil grave, s’estimant au devoir d’en éliminer les déviances qui s’accroissaient et pullulaient, menaçant l’équilibre et la suprématie du sang sorcier. Son ambition sans limites est déjà trop perceptible malgré son jeune âge et ne demande qu’à se développer. Elle a déjà montré qu’elle était prête à ne reculer devant rien pour faire régner ce qu’elle considérait comme loi immuable de la nature, et va même jusqu’à prendre du plaisir à la souffrance de ses opposants ou des créatures inférieures qui s’estimaient en droit d’étudier la Magie, ou de posséder une baguette, ce qu’elle considérait comme un affront fait à elle-même et à tous les sorciers dignes de ce nom. Un orgueil à fleur de peau, et une conscience bien surélevée de sa valeur la rendait capricieuse et hautaine, presqu’autant qu’une adulte, tempérament exacerbé par la certitude d’appartenir à une élite de sorciers de race supérieure. Les dogmes et les préceptes poussiéreux qui ont bercé son enfance ne peuvent même pas être discutés, et font office de loi, passant avant tout, de la conscience à l’affection. Constante et loyale dans ses principes et ses alliés, elle peut se montrer d’une rancune terrible et peu commune envers la trahison, qu’elle ne pardonnera jamais. Adversaire redoutable, alliée féroce, l’enfant avait de quoi terroriser, déjà, et certains Professeurs, peu dupes, avaient déjà décelé malgré son jeune âge la promesse d’une despote terriblement dangereuse, qui pourrait faire trembler le monde.
| CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES De grands yeux qui avait une couleur veloutée de châtaigne claire, un visage poupin qu’entourait de sages boucles blondes. Desiderata était une adorable enfant, le savait, en usait et en abusait comme d’une arme redoutable qu’elle affûtait avec beaucoup de soin. Ses moues boudeuses coutumières pouvaient en un éclair se muer en sourires angéliques de poupée qui lui conféraient ces airs de fillette innocente qui parvenaient à la disculper d’à peu près tout. Ces aspects rigides, cette grâce figée d’adulte, apprise et respectée avec soin, dénote étrangement de sa silhouette juvénile, de ses petits pas au rythme trop régulier et de ses mains blanches qui semblaient s’agiter par automatisme. Le maintien et le soin apporté à son apparence avaient fait partie intégrante de l’éducation scrupuleuse de grand-mère, et Desiderata, malgré son très jeune âge et le peu d’intérêt que l’on portait d’ordinaire à sa mise, veillait toujours à ce qu’aucune boucle ne tombe en désordre de sa chevelure, ou que le moindre accessoire de son uniforme ne se trouve débraillé ou froissé. Ce n’était pas tant de la coquetterie, peu soucieuse à son âge de cela, mais de la ruse et du calcul, ayant compris dans son affolante maturité à quel point une apparence stricte et sérieuse pouvait jouer en sa faveur et acérer plus encore auprès des adultes cette arme redoutable qui leur faisait souvent abandonner les griefs qu’ils avaient contre elle. |
Dans la vrai vie, je suis...Quel est ton pseudo ? FleurDeLys. Un mec ou une fille ? Une fille. Quel est ton âge ? 29 on a dit que ça comptait pas les anniversaires en confinement 30 ans . Comment as-tu connu le forum ? Par les admins . Un avis dessus : As-tu un DC ? Oui, Belladone le fragile le Prof de DCFM. Code de validation : Dumbledore a été chassé de ce château par mon simple souvenir. - Code:
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<t>Elle Fanning.</t> → <y>Desiderata Rosier.</y> plumyts 2016 |
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