Jolie petite histoire...
Une vie de Sorcier n’est pas toujours simple à la base. Bien que beaucoup naissent dans des familles qui leur offriront amour et bonheur pour longtemps, ce n’est pas le cas de tous… Et c’est le cas de Lena.

Sa mère était une femme sans histoire. Une herboriste et chimiste qui œuvrait dans les collines d’Irlande du Nord. Parfois, elle redescendait à Belfast pour vendre en grande quantité ses potions et ses surplus d’herbes sur les marchés Sorciers.

Un soir, alors qu’elle rentrait du travail, elle fut abordée par un jeune homme en automobile… Bien habillé, séduisant. Tentée, elle se laisse embarquée dans cette aventure qui sera sans lendemain. Sorcier ou Moldus, nous restons égaux au niveau des désirs de la chair.

Cependant, cette jeune sorcière toute simple avait pris un gros risque et elle en paya le prix. Quelques semaines plus tard, elle tomba malade. Mais, rapidement, elle comprit qu’elle n’était pas malade, mais pire : Elle attendait un enfant. Bien entendu, il y avait un moyen pour remédier à cela : Elle pouvait tuer cette enfant dans l’œuf mais, rapidement, elle y renonça et pensa à l’improbable : Garder cet enfant. Après tout, elle avait toujours voulu en avoir un et là, elle allait pouvoir sans s’encombrer d’un homme et continuer sa vie tranquille… Tranquille vraiment ?

Les choses ne se passèrent pas tout à fait comme prévu. Oh l’enfant fut tout à fait normal. Une jolie petite fille prénommée Magdalena vit le jour et fût noyée sous l’amour de sa mère… Mais là n’était pas le problème. Même adorable, un bébé reste un bébé. Et un bébé, ça demande beaucoup d’attention. Or, ayant du mal à se concentrer sur son travail et son bébé en même temps, la mère de ce dernier fit une grave erreur… Se trompant dans un ingrédient pour une potion, son chaudron explosa, faisant exploser au passage la moitié de la maison de la Sorcière. Le bruit de l’explosion raisonna dans toute la vallée, alertant les villageois qui s’y précipitèrent… Par miracle, seule la chambre du bébé semblait encore debout même-ci le toit s’était envolé… Miracle ou sort de protection ?... On ne le saura sans doute jamais.

Le bébé fut alors conduit dans un orphelina de la capital… Et très rapidement, les sœurs qui le géraient se rendirent compte que le bébé présentait une particularité : Magdalena était sourde. Probablement à cause de l’explosion qui avait tué sa mère. Elle ne répondait pas à son nom et ne réagissait à aucun son. Arrivée à cinq ans, la petite Lena, comme on l’appelait, ne parlait toujours pas. Cela compliquait son enseignement mais aussi sa vie sociale. Incapable de communiquer, elle était rejetée de tous et on la voyait souvent pleurer dans un coin. Heureusement, peu de temps après, une nouvelle sœur arriva à l’orphelina. Sœur Meredith, fille d’une famille de sourd-muet, prit aussitôt la petite Lena sous son aile.

La vie de la petite commença vraiment à ce moment-là. Elle apprit à communiquer en écrivant dans un premier temps, puis à décrypter les mots sur les lèvres. Elle refusa, cependant, d’apprendre la langue des signes pourtant très pratique pour les sourds. Elle voulait parler normalement, ce qu’elle parvint à faire très rapidement… Bon elle parlait de façon approximative, mais s’était, quand même, compréhensible.

Même si tout semblait s’arranger, en réalité, les choses empiraient avec ses camarades. Elle comprenait, à présent, toutes les insultes à son égards… Elle était au centre de toutes les conversations méchantes de la cour de récréation. Bizarrement, il s’en suivit des choses étranges. Des épidémies de maladies bénignes qui ne touchaient que les enfants qui l’insultaient. Des objets précieux à ces personnes cassaient… Puis, un jour, ce fut la goutte d’eau de trop.

Elle avait neuf ans à l’époque et savait parfaitement lire sur les lèvres et parler un petit peu. On la prit à part. Le cancre de l’orphelina la bouscula. Lena était encore petite et frêle pour son âge. Prise à part par ce garçon et sa bande, elle se prit un coup de poing et son nez se brisa.. La rage bouillonnait en elle… Elle se releva, la haine dans le regard. Elle s’imagina prendre la tête de ce grand gaillard et l’écraser contre le mur… Et c’est ce qu’il se passa, ou presque. La fillette se mit à hurler de colère et la tête du jeune garçon heurta violemment le mur et il tomba, inconscient. Surprise et terrifiée par sa propre magie, la petite fille se cacha la bouche, étalant au passage le sang qui lui coulait du nez… Les sbires du garçon se mirent à hurler de terreur et prirent la fuite alors que Lena couru se réfugier loin dans les couloirs… Au plus loin qu’elle pouvait… Mais on ne fuit pas son destin.

Elle avait tout arrêté à partir de ce jour. Elle ne parlait plus, n’essayait plus d’écouter qui que ce soit et se renferma dans son silence. En vérité, elle avait trop peur d’affronter la conséquence de son acte. Même la charmante infirmière qui s’occupait d’elle n’arrivait plus à se faire entendre et, encore moins, à lui faire arracher le moindre mot. Finalement, quelques semaines plus tard, un visiteur pas comme les autres bouscula les habitudes de l’orphelina. Une femme haute en couleur entra dans sa chambre alors que la jeune fille était, comme à son habitude, recroquevillée dans un coin. Lena sentit que cette présence était différente de celles dont elle a l’habitude et accepta de lever les yeux vers l’étrange femme qui lui adressa un grand sourire et un bonjour plein d’ondes positives.

Cette rencontre changea le cour de sa vie. Malgré le faite que cette femme déformait son nom à chaque fois qu’elle le prononçait, elle semblait bienveillante et lui révéla finalement sa vraie nature. Cela lui fit d’autant plus peur en sachant qu’elle pouvait apprendre à le contrôler… Elle n’en avait pas envie et ne voulait faire de mal à personne. Mais celle qui se présentait comme étant le professeur McQuarrie la rassura, lui expliquant qu’apprendre, s’était justement éviter les accidents.

Lena se retrouva alors dans un autre monde. Un monde qu’elle ne connaissait pas. La ville de Londres pour commencer, puis le chemin de traverse… A Grigotts, elle découvrit que sa mère lui avait légué une petite fortune, assez du moins, pour assurer sa scolarité pour les premières années voire l’ensemble de sa scolarité si elle faisait attention. Du coup, consciente de la valeur de l’argent, elle entreprit d’économiser en achetant autant d’affaires de secondes mains que possible.

Le professeur Dippet semblait avoir tout prévu car la demoiselle avait un élément en plus sur sa liste d’affaires à acheter : Une plume à papotte. Etant donné qu’elle est privée d’ouïe, ou du moins, pour le moment, elle se devait de privilégier l’attention en cour à la prise de notes, d’où l’utilité de la plume autonome. Sa baguette, bois de tilleul argenté et crin de sombrale, l’avait finalement choisi. Tout ses livres et ses affaires en poches, elle pouvait partir…

Le lendemain, elle prit la route pour la voie 9¾ à la gare de King’s Cross et monta dans le train… Seule dans son wagon, elle regardait le paysage défiler… Lorsque, tout à coup, quelque chose lui sauta dessus et la surpris dans ses songes. C’était un chat… Mais un pauvre gris dans un état pitoyable. Maigrichon et borgne, le chat de gouttière la regardait en miaulant. Une femme assez âgée arriva dans la cabine, visiblement en colère qu’un chat errant se soit intégré au wagon. Mais la pauvre bête semblait apeurée et se cacha rapidement sous le siège. Prise d’affection et de pitié, il faut croire, la petite fille se mit entre la femme et le chat en murmurant un simple « MON chat… ». Après tout, sur le parchemin, il y avait bien indiqué qu’elle avait le droit d’amener un chat à Poudlard. Ce chat devint un fidèle compagnon pour les années à venir.

Ayant un peu lu sur le château, elle cru qu’elle allait atterrir dans la maison Poufsouffle étant donné son caractère… C’était peut-être la moins rutilante, mais au moins, elle y trouverait une camaraderie simple et une ambiance probablement calme. Surprise sortie du Choixpeau, ce fut Serpentard qui fut choisit après un moment d’hésitation. Mais elle fut bien accueillie… Même ci les enfants de grandes familles de Sorcier se moquaient d’elle et de son handicap, il en faut toujours. Mais les autres l’avaient accueilli et certains même la protégeait. C’était toujours une bien meilleure ambiance qu’à l’orphelina et, rapidement, la première année se sentit chez elle.

Pas forcément douée en sortilège, ayant toujours peur de sa magie, elle est meilleure en théorie. Mais elle reste une élève dans la moyenne qui ne cherche pas essentiellement à briller… Cependant, la demoiselle s’était découvert un instinct divinatoire important. Parfois, il lui arrivait de deviner des choses mineurs, grâce à ses rêves surtout, comme le temps qu’il allait faire le lendemain jusqu’à savoir qui allait gagner le match de Quiddich suivant. Mais cela restait incertain et imprécis. C’était pourquoi elle avait hâte de débuter sa troisième année et de commencer ses cours de divination.

Dans la vrai vie, je suis...
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