Le Sage et l'Enfant. [Albus Dumbledore & Lavande Huntergrunt]



 
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Le Sage et l'Enfant. [Albus Dumbledore & Lavande Huntergrunt]

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Lavande Huntergrunt
Lavande Huntergrunt
Âge : 17 ans.
Sang : Née-Moldue.
Nationalité : Anglaise.
Patronus : Une hyène.
Épouvantard : Un Obscurus.
Reflet du Riséd : Elle n'y voit rien, pas même son propre reflet.
Baguette : Branche de hêtre entrelacé, sauvage et inflexible, 24 cm, ventricule de coeur de dragon.
Avatar : Felicity Jones
Messages : 291
Double-Compte : Anthelme de Musset
Date d'inscription : 22/07/2019

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MessageSujet: Le Sage et l'Enfant. [Albus Dumbledore & Lavande Huntergrunt]  Le Sage et l'Enfant. [Albus Dumbledore & Lavande Huntergrunt] Icon_minitimeVen 5 Mar - 0:15



VERSET I

« Un jour, ma fée marraine est venue me rendre visite. »

1936.

La campagne anglaise, habituellement déteint de son vert par la grisâtre, était ici resplendissante d'un ravissant soleil d'été. Il faisait beau, il faisait chaud. Lavande marchait pied nus sur le bord d'une route, en direction de son village. Elle s'était promenée dans les vignes voisines, machouillant quelques grappes à l'insu des propriétaires, voletante dans sa chemise si grande qu'elle lui servait de robe, si sale qu'en des endroits, elle était plus verte que grise. Les grillons lui sifflaient dans les oreilles, et dans l'enclo qu'elle longeait, on entendait les vaches ruminer leurs herbes. Ces mêmes hautes prairies qui lui caressaient les mollets, la laissant parfois avec quelques tiques qu'elle savait retirer avec ses ongles remplies de terre. Le soleil donnait sur les quatre heures de l'après-midi; et quand bien même on se moquait bien d'où elle se trouvait et à quelle heure elle rentrerait, Lavande n'aimait pas être dehors quand la nuit tombait, car alors sa mère fermait la porte et la petite fille était obligée de dormir sur le pallier.

Durant la journée, elle avait été dans la forêt voisine pour se tremper les pieds dans le marais, et avait joué à grimper dans l'arbre le plus haut qu'elle avait pu trouver avant d'aller voir les vignes. Elle avait été voir ses amis, Castor et Pollux, qui dormaient dans un bosquet non loin de sa clairière préférée. Ils n'avaient pas été très bavards ce jour-là. Lavande leur avait promis qu'elle reviendrait les voir quand Mr Evans surprendrait de nouveaux rats dans son poullailler; ils pourront manger de bons gros rats nourris à la graine ! Castor préférait les perdrix, mais la petite fille ne pouvait plus aller en chercher: elle s'était prise une vilaine rouste en essayant de voler une volaille  séchée dans la buanderie du fermier. Mais personne ne viendrait lui faire des ennuis pour les rongeurs, quand bien même cela aurait été plus utile de les donner aux chiens de chasse.

Bientôt arrivée à Castleton, ce qu'elle vit la fit immédiatement s'arrêter et cacher derrière un arbre. Un homme sans âge fixait le panneau d'entrée du village, puis fit vaquer son regard sur le paysage. Ce qu'il voyait n'était pas particulièrement beau, à moins que l'on n'aime l'historisme pittoresque. Malgré le grand soleil, le village donnait une impression de gris, comme si les dix autres mois de l'année avait fini par déteindre une athmosphère délavée dans les chemins défaits, les nids de poules et les dalles solitaires, les flaques de pisse canine et l'herbe qui dominait les constructions. Un petit écrin que l'industrialisation n'avait pas encore touché, même si cela faisait presque cent ans que la machine était en route. Les gens y étaient encore rustres et personne jusqu'ici n'avait ne serait-ce que lever les yeux vers l'étranger. Il fallait les comprendre, un homme aussi beau et bien habillé ne venait pas ici pour bien se faire accueuillir. Il était forcément venu leur demander de l'argent, voler leurs terres, ou prendre une de leurs femmes. Lavande observait son dos, hypnotisé par le drapé de son manteau pourpre tombant sur le sol. Une fraction de seconde, elle espérait que ce fut son père, de retour de la ville, qui viendrait les ramenait loin de ce cauchemar... mais cet espoir disparut aussi vite qu'elle l'eut songé, auto-détruit par l'enfant qui ne s'autorisait pas ce genre d'écart. De plus, son père n'était pas roux, dieu merci.

Sans qu'elle eut fait le moindre geste, l'homme remarqua sa présence et se retourna vers elle. Un grand sourire s'afficha sous ses lunettes en demi-lune.

— Ah, te voilà enfin, Lavande.

Cet homme connaissait son prénom. Un instinct reptilien émergea en elle, l'intimant à fuir sur l'instant. Mais si l'inconnu la pétrifié de terreur, elle ne pouvait lui tourner le dos. Mais son air était gentil, et ses yeux étincellaient d'une tristesse qu'elle ne pouvait que trop bien reconnaître:

— Qu'ét'vous m'sieur ? C'ment vous sachez mon nom?

Un frisson parcourut son échine. Elle ne pouvait se cacher éternellement derrière cet arbre, sous les taches de lumière perlant à travers l'épais feuillage d'été. Alors timidement, l'enfant se décala et fit quelques petits pas vers l'homme. Il était beaucoup plus grand que tout ceux de son village, plus grand même que ceux de la ville qui venaient parfois chercher des cageots de patates.

— Je m'appelle Albus Dumbledore. Ne t'inquiète pas, je ne suis pas venu pour te faire du mal, ajouta-t-il en s'agenouillant vers sa petite figure; j'aimerai que tu me dises quelque chose. Est-il vrai que tu sais faire de la magie ?

Le mot interdit. Un souffle d'horreur siffla sa juvénile curiosité, sa peau devint aussi blême que l'eau, ses yeux s'écarquillaient de terreur, deux globes occulaires pétrifiés qui le fixaient alors même qu'elle secouait furieusement, recroquevillant son corps sur lui-même et reculant hors de la portée de l'inconnu. Sa voix sonnait suraigue d'une insupportable supplication:

— Non non non... je s'is sage, je s'is sage, je fa's pas d'magie moi m'sieur...

Elle était trop jeune, trop effondrée de ses malheurs et du cercle concentré de son peit monde, pour voir à quel point son reflet dans les yeux du professeur Dumbledore était douloureux et que celui-ci était embrumé de larmes. Sa détresse si claire parlait plus qu'un milliers de mots, et pour cesser sa panique, l'inconnu sortit de sa manche propre et bien cousue un petit morceau de gâteau qu'il offrit aux yeux de l'enfant terrifiée. Cette dernière s'immobilisa, et lentement ses yeux se figèrent sur l'offrande. De la nourriture ? Pour elle ? Un petit morceau de pâte en boule, qui sentait bon le citron, et dont émanait une douce chaleur. Lavande montra le cadeau du doigt, puis montra sa bouche d'un air interrogateur; pouvait-elle le manger ? Albus hocha la tête et tendit davantage la main pour qu'elle puisse se servir. L'enfant prit le gâteau, et parcourut silencieusement sa surface, le respira longuement, avant d'en piquer la chair moelleuse avec le bout de ses dents de cheval. A la manière d'une souris, elle dévora le petit gâteau.

— Tu n'as pas besoin de te cacher avec moi, répondit Albus; je suis là pour t'aider. Il faut que tu saches que ce que tu fais... ce que tu faisais, c'était normal. Il y a deux types de personnes sur la terre: des gens qui ne savent pas faire de la magie, et ceux qui savent en faire...
— Mais...
— Quelqu'un qui sait faire de la magie peut naître de parents qui ne savent pas en faire. Mais toute personne sachant faire de la magie doit apprendre à s'en servir, il y a des règles. C'est pour ça que je suis là.
— Fou allez m'appr'ndr' ? demanda Lavande, la bouche pleine.
— Je ne serai pas le seul. Et tu ne seras pas la seule. Ce que je te propose, c'est de m'accompagner dans une école de magie, où tu pourras apprendre à contrôler ce que tu sais faire.

Lavande n'était pas stupide: elle ne nierait plus qu'elle savait faire de la magie, tout comme elle en parlait souvent avec les serpents. Elle voulait croire ce grand monsieur, avec tout l'espoir qu'il lui restait à vivre. Il lui apportait un morceau de gâteau, et avec lui un bout de lumière d'un autre horizon. Ces six dernières années avaient été un long cauchemar, se réveillait-elle enfin ? Tous les enfants du village allaient à l'école, sauf elle. Peut-être était-ce pour cet instant, pour cette rencontre; parce qu'elle ne devait pas aller à l'école du village, mais à celle-ci, celle des magiciens. Mais une crainte lui traversa l'esprit: et si c'était un mensonge ? Quelqu'un qui voulait la ramener en ville pour la dépecer ou l'enfermer dans une cage ? Certains enfants du village s'amusaient à dire qu'elle ferait mieux d'aller dans un cirque. Elle ne voulait pas aller dans un cirque. C'est quoi, un cirque ?

— Prouve moi !
— Pardon ?
— Prouve moi qu't'es un m'gicien !

Albus haussa un sourcil, mais devant la tenacité de cette petite bouille tachée de miettes de gâteau, serrant toujours ses poignets contre son torse comme prêt à se protéger, il optempéra. Le professeur sortit sa baguette de sa manche et tendit sa paume:

— Donne moi ta main.

Après un silence, où l'air renfrogné de la petite sauvageonne fixait le sorcier avec une concentration extrême, elle finit par lui tendre ses doigts. Albus souleva sa baguette au-dessus de celle-ci et avec une attention théâtrale – dont il n'avait nullement besoin – il fit apparaître, avec quelques paillettes superflues, un petit bouquet de lavande. Le visage de l'enfant s'illumina avec les étincelles. C'était à son tour d'avoir les larmes aux yeux:

— Des fleurs ! Des fleurs !
— Tu veux apprendre à faire la même chose ?

Lavande hocha la tête; oui, elle voulait apprendre à faire de la belle magie, dût-elle aller dans cette école pour "personnes spéciales". A son tour, Albus hocha silencieusement la tête et se leva de toute sa haute stature; la petite fille en sursauta. Son retard psychologique n'avaient d'égal que le retard de son développement physique, lui donnant pour deux à quatre ans de moins que ses onze ans étrangement acquis.

— Conduis-moi à tes parents, nous devons au moins les prévenir de ton départ.
— Y a qu'ma maman, là-bas. Mais elle voudra pas vous vo'r.
— Oh, je ne doute pas une seule seconde que ma seule vue lui sera insupportable, mais c'est une étape que je traverserai sans crainte.

Amusée par les phrases du monsieur dont elle ne comprenait pas tous les mots, mais dont la sonorité lui était agréable, Lavande serra le petite bouquet contre elle et de son autre main, prit un pan du long manteau du professeur pour le diriger vers la maison de sa mère. Après quelques pas, elle murmura:

— Vous m'emmèn'rez avé vous ap'é ?
— Hum ?
— Oui par'que si ma maman elle sait qu'j'dois parti' fa're d'la magie, je sais pas c'qu'elle va faire...

Mais Albus Dumbledore ne répondit pas. Il se laissa sagement attiré par la petite fille jusqu'à  une petite maisonnée au toit de chaume, au milieu du village. Ils attirèrent tous les regards. Des enfants qui se retirèrent de leur chemin, impressionné par la haute prestance de l'inconnu, comme des adultes, qui sortirent leurs têtes des fenêtres éventrés pour suivre l'étrange procession d'un riche inconnu roux au manteau coloré et à la chevelure fourni... et de la débile maléfique du village, comme tout un chacun se doit de posséder. Mais ni Albus ni Lavande ne firent attention à eux. La petite fille ouvrit la porte d'entrée et frotta ses pieds sales contre le rêche paillasson. Albus baissa la tête pour pouvoir entrer dans le court vestibule et tomba nez-à-nez dans la cuisine avec la dite-matriarche. Celle-ci le fixa, poêle dans la main, chiffon dans l'autre. Un silence abrupt et malsain, que Lavande fixait en se collant au mur où elle pouvait se confondre avec le papier-peint.

— Vous la voulez pou' combien ? J'vous prév'ens, elle m'a assez pourri la vie pou' qu'j'la vende cher, j'y perdra' pas, rétorqua sa mère.

Haussant un sourcil, Albus dirigea son regard vers la mère, puis encercla la pièce avant de se poser sur la petite fille. Celle-ci n'avait pas eut la moindre réaction quant à la dégoûtante phrase de sa mère. Elle regardait son sauveur, lisant dans ses yeux une surprise qui l'amusait. Quant à la mère, celle-ci s'occupait si bien d'essuyer sa poêle qu'elle le faisait avec toute la rage du désespoir, fixant l'homme avec autant de rancoeur que d'espoir. Celui-ci finit par soupirer:

— Je vois... Mais je ne suis pas venu pour acheter votre fille. Cela dit, j'ai tout de même une offre à vous proposer. Que pensez-vous d'une place dans un pensionnat, à mes frais – bien évidemment – qui vous débarasserez dix mois sur douze ? Si vous acceptez de l'héberger durant l'été.
— Mais j'y gagne quo' moi ?
— Une certaine paix de l'esprit, j'imagine.
— J'm'nourris pas avé ça moi.

Il s'en eut fallu d'une seconde pour qu'Albus ne lève les yeux au ciel. Mais avec toute la diligence de sa stature, il prit une profonde inspiration et s'approcha de la table à manger. De sa poche s'échappa une petite bourse avec une poignée de ce qui constituait une année d'un salaire moyen dans le village. La mère fixa avec des yeux globuleux et visqueux le contenu inespéré, ces espèces sonnantes et trébuchantes qui enfin parlaient avec son accent.

— Considérez cela comme la bourse de première année de votre fille.
— Rah ! C't'une bien mauvais' affair' qu'vous faites là mon bon m'sieur, dit-elle en écoutant à peine l'inconnu; Cette p'tite peste n'est qu'une mauvais' gra'ne. Une sorc'ère, le diable en personn'. Elle n'vous apport'ra que du malheur. Une vér'tab'e démone. Les enfants du village l'entendent pa'ler avé les cochons et les serpents...
— Oh, moi aussi j'irai parler avec les animaux si j'avais à faire avec quelqu'un de votre envergure.

Les mains abimés de la mère, aux ongles déchirés et aux rides cernés, s'acharnaient à récupérer l'argent dans les poches de sa robe, avant de jeter un oeil noir à l'étranger qui l'insultait. Mais la dignité ne valait plus grand chose contre la monnaie.

— Z'êtes content maintenant ? Prenez-là et partez.

Du néant, Albus Dumbledore fit apparaître une petite valise délavé qui retomba en se dandinant sur le sol. Il sourit à la petite fille qui le fixait encore, les yeux étincellants à chaque gouttes de magie qu'elle pouvait admirer.

— Récupère tout ce que tu peux d'ici, puis changes-toi... pour ces quelques pièces, je ne doute pas que ta mère acceptera que tu puisses dans quelques uns de ces habits, n'est-ce pas ?

Lavande hocha la tête, surexcitée, et fuit avec ses petites pattes dans les chambres du fond, attrapant la valise dans son sillage. On l'entendait dévirer quelques tiroirs, si vite par peur que l'inconnu n'eut disparu à ce moment précis. Ce n'était plus un rêve, c'était la réalité ! Elle osa enfin aller dans la commode de sa mère, même si rien n'était à sa taille. Peut-être que là-bas, elle pourrait grandir, et qu'elle ferait enfin la même hauteur que les autres enfants. Elle prit un chemisier, une jupe et une veste à sa mère ainsi qu'un short et un débardeur qui devait appartenir à son père. Pour le moment, tout ça était à elle, et bientôt, elle en aurait bien plus ! Le monde, aussi flou cette notion était-elle pour elle, s'ouvrait béant à ses pieds. Revenant à la cuisine, la petite fille vit un bien étrange spectacle: sa mère était pétrifiée, parfaitement immobile. Le professeur, quant à lui, rangeait sa baguette dans sa manche. Une bonne chose de faite.

— Qu'est-ce vous l'i avez fa't ? demanda-t-elle, de sa voix si sobre qui faisait les prémisces de son insoucience et de son insensibilité aux pires horreurs; C'est marrant, j'pas l'habit'de qu'elle so't tr'nquille. Ma's j'aime bien. J'po'rrais fa're ça, moi aussi ?
— Ce n'est guère conseillé. Pardonne-moi, il semblerait que j'ai perdu mon sang-froid. Allons-y, ce sortilège n'est pas fait pour durer longtemps.
— On va à l'école ?!
— Pas tout de suite.

Ils sortirent de la maison, Lavande traînant sa petite valise, à présent vêtue d'une de ses rares petites robes de poupon qui lui allaient encore. Les habitants s'étaient rassemblés plus nombreux, à peine cachés derrière les volets et les portails. Albus et elle s'avancèrent le plus calmement possible hors du village, jusqu'après un virage. Les hautes herbes et les barricades à moutons les protégèrent des yeux curieux, tandis que Lavande s'accrochait au manteau de Dumbledore:

— On fa't quo' alo's ?
— Il faut aller t'acheter tes fournitures scolaires, ce avec quoi tu vas étudier.

Que de mots compliqués... Lavande ne savait pas très bien ce que tout ça signifiait, mais rien ne pouvait être pire que la vie qu'elle était en train de quitter. Elle raffermit sa prise sur le tissu sur doux du manteau, ramenant son épaule contre sa jambe et s'efforçant de tenir son rythme. Le sorcier s'arrêta au détour d'un nouveau virage et prit sa petite main:

— Les sorciers ne font pas que marcher. Ils peuvent aussi voler dans les airs, avec des balais ou d'autres machines... mais nous, nous allons transplaner.
— Tra'splaner ?
— Ça ira plus vite si je te montre, tiens fort ma main.

©️ plumyts 2016
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