Jolie petite histoire...
Le professeur Dumbledore n’est pas connu comme quelqu’un parlant facilement de son passé. Il trouvera toujours l’occasion de la contourner, de l’occulter d’une pointe d’humour comme on noie un café dans un nuage de lait. Peut-être parviendrez-vous à obtenir des informations au détour d’une conversation hasardeuse, mais cela ne sera que par mots secrets, énigmes étranges sans queue ni tête. Sans nul doute vous parlera-t-il de ses études, de ses résultats brillants -mais non sans quelque modestie, et de ses recherches destinées à apporter plus tard de précieuses connaissances au monde des sorciers. Mais il ne parlera jamais de ses blessures profondes, ni de ses erreurs de jeunesse ; ni de son traumatisme le plus profond englobant ses deux catégories : sa famille et son premier et seul amour.

Promis à un brillant avenir dépassant celui des plus grands sorciers, Albus possédait l’intelligence et la vivacité que beaucoup lui enviaient. Il inondait son nom de prix et d’honneurs, surpassant la réputation de son père ayant été envoyé à Azkaban pour avoir tuer les agresseurs de sa fragile sœur. Mais cela, ce n’était finalement pas très important pour lui. Il était l’héritier du talent et de cette lumière que chaque famille aurait aimé avoir pour la faire perdurer. Quand Albus sort diplômé de Poudlard, auréolé de l’étiquette de l’élève le plus billant de l’école jamais-vu, ses plans étaient grands : son ami Doge et lui comptaient partir dans un tour du monde. Mais  sa sœur eut une « crise ». Obligé de revenir parmi les siens, le père étant décédé à Azkaban et leur mère décédée suite à la crise d’Ariana, il devient l’aîné, chargé de subvenir aux besoins de sa sœur et de son frère. Ce dernier souhaite abandonner ses études pour s’occuper à plein temps d’Ariana, étant le seul à s’être vraiment occuper d’elle. Mais Albus refuse. Quelque part, il devint une autre forme d’héritier. Mais cette lumière s’étiolait entre ses doigts alors qu’il s’ennuie, mortellement entremêlé à ce simulacre de famille qu’il identifie comme un fardeau.

Ce fut dans cette situation, de solitude et de frustration, qu’Albus rencontra Gellert Grindelwald. Son esprit répondait au sien avec la même intelligence. Cette étincelle qui parvint à ranimer la lumière de son ambition atrophié. Albus ne put s’empêcher d’en tomber profondément amoureux. Ils parlèrent longuement, élaborant des plans qui leur permettrait d’assouvir leur soif de pouvoir. C’est à ce moment là que Gellert lui parla des Reliques de la Mort. Dans ce tourbillon étrange d’amour et d’excitation, de pouvoir et d’illumination, plus rien n’avait d’importance. Son devoir envers sa famille passa au second plan. Après tout, nous parlions ici de révolutionner le monde. Les Moldus avaient depuis longtemps prouvé qu’ils n’étaient que poison – rien que dans la première attaque contre Ariana. Ignorants des choses de ce monde, ils seraient faciles de les manipuler « pour le plus grand bien » de tous. Il fut le premier à utiliser cette expression. Mais l’idylle ne dura pas plus que deux mois, une tornade. Abelforth et Grindelwald se disputèrent, Albus tenta de les séparer – y échoua. Quand Ariana tenta à son tour d’intervenir, un sort malencontreux ricocha jusqu’à elle, la tuant sur le coup. En quelques minutes s’effondra tous les espoirs. Peut-être auraient-ils pu réellement parvenir à équilibrer le monde, à lui faire parvenir une paix tacite entre tous, sous leur égide surnaturelle. Par la force de leur amour, ils auraient pu accomplir de grandes choses ensemble. Cela n’avait pas d’importance de savoir qui avait lancé le sort funeste. Durant les funérailles, Abelforth en tint son frère pour responsable et le frappa, lui cassant le nez. Grindelwald s’était enfui depuis longtemps ce jour là.

Seul, abandonné dans les ruines de ses rêves de gloire, détruit par sa famille et par la personne qu’il considérait comme son âme sœur, Albus devint professeur de métamorphose à Poudlard. Un gâchis aux yeux de beaucoup, peut-être même aux yeux de ceux qui l’engagèrent. Plus rien ne retenait Albus à la maison familiale. Mais la culpabilité l’empêchait de partir, de s’enfuir. Il resterait là. Poudlard n’était peut-être qu’une autre de ces prisons dorés d’où il ne partirait jamais, un Azkaban avec un magnifique bureau. Peut-être n’était-il qu’un misérable martyr, et qu’il n’y avait plus que des fantômes dans son coeur. Tout cela était vrai et bien plus encore.

Pourtant, quand il apprit que Grindelwald s’était rendu après des années de cavales aux États-Unis, son coeur fut à nouveau empli d’émotions contraires. Lui en voulait-il d’avoir confronté son frère, d’avoir tué sa sœur, ou de lui avoir empli le coeur d’espoirs ? Ou tout simplement de l’avoir abandonner. L’amour d’Albus avait été entièrement sincère, mais peut-être le sien s’était-il arrêté à leurs ambitions. Il devait en avoir le coeur net. Ce fut la gorge serrée mais le maintien propre que le professeur Dumbledore se présenta au Ministère de la Magie, et proposa sa tutelle pour réhabiliter le mage noir Grindelwald. S’il avait été capable d’abandonner sa famille pour lui, de dominer l’univers avec lui, alors il était tout aussi capable de mettre en jeu sa vie, pour lui donner une deuxième chance, peut-être avec lui.

Dans la vrai vie, je suis...
Quel est ton pseudo ? Amolitacia. Un mec ou une fille ? Une fille. Quel est ton âge ? Putain, 24 ans. Comment as-tu connu le forum ? En suivant sa création depuis le début. Un avis dessus : Appétissant !As-tu un DC ? Pas encore.Code de validation : [Bouh.]

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<t> Jude Law </t> → <y>Albus P. Dumbledore</y>

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