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Dort am Klavier, Lauschte Ich Ihr [PV. Albus Dumbledore]

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Gellert Grindelwald
Gellert Grindelwald
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MessageSujet: Re: Dort am Klavier, Lauschte Ich Ihr [PV. Albus Dumbledore]  Dort am Klavier, Lauschte Ich Ihr [PV. Albus Dumbledore] - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Juil - 0:38



Dort am Klavier, Lauschte Ich Ihr

« UND WENN IHR SPIEL BEGANN, HIELT ICH DEN ATEM AN »


Novembre 1942.

Les secondes que lui accordèrent Albus à son baiser fut comme un long rêve. Qu’Azkaban paraissait loin maintenant ! Ses lèvres savourant chaque grain de temps passé contre celles de l’homme qu’il n’aurait jamais dû quitter. Les quarante années qui s’étaient écoulées avaient disparu. Le souvenir avait cessé d’en être un pour ne laisser place qu’à un cœur juvénile brûlant d’une passion si jeune et pourtant si vieille. Cette absence, cette fuite qui avait la sienne, sa faute, semblait être volatilisée. Ses crimes, comme absous par cette douceur que lui offrait gracieusement Albus au fil de ces courtes secondes. Enfin, Gellert se sentait à sa place. Enfin, le vide dans son âme semblait avoir été comblé. Rien ne comptait plus : ni sa honteuse fuite loin du seul homme qui l’avait jamais aimé, ni le début de leurs responsabilités professionnelles qui allaient bientôt les séparer à nouveau. Comme le jour avait sa nuit, le Soleil, sa Lune, ainsi lié à Albus, il se sentait entier et vivant. De sa mémoire, jamais il n’avait ressenti un tel sentiment ailleurs qu’à ses côtés. Il n’y avait certainement aucun moment concret pour décrire la force de leur relation même après toutes ces années.

Il aurait pu rester là des heures, à s’enivrer du parfum de celui qui avait ramené son cœur à la vie, celui qui avait tiré son âme du néant, qui l’avait sauvé alors qu’il n’avait nullement mérité la rédemption. Pourtant, il avait su s’en saisir et, ce front contre le sien, ses cheveux solaires se mêlant à la blondeur lunaire des siens, lui donnaient espoir qu’Albus lui accordait une certaine confiance. Lui, l’éminent professeur, le sorcier le plus célèbre et prolifique du monde sorcier semblait avoir une foi insoupçonnée en le plus grand criminel du siècle pour revenir vers la lumière. Gellert avait envie d’honorer cette confiance. Il n’y avait aucune manipulation, aucun coup bas de prévu. Il ne voulait pas séduire Dumbledore pour s’attirer ses bonnes grâces pour mieux le faire plonger. Non. Il ne faisait que laisser parler son cœur, pendant trop d’années bâillonné par la fierté et l’orgueil, retenu dans l’angoisse d’une douleur sourde qu’il finisse briser, ne se rendant pas compte que chaque jour passé loin d’Albus le fragilisait de plus en plus. Mais là, il se sentait fort, brûlant d’une énergie nouvelle, d’un pouvoir même nouveau. Pour celui qu’il tenait contre lui, dans les yeux duquel son regard se perdait, il aurait fait n’importe quoi. Il n’avait plus qu’un but désormais : le protéger, comme lui l’avait fait des Détraqueurs.

Albus semblait prendre tout cet échange avec une délicieuse malice, ce qui élargit un peu plus le sourire de Gellert. La taquinerie était monnaie courante entre eux : capable de se sortir commentaire blessant sur commentaire blessant, il n’y avait bien que leur âme sœur pour oser venir chatouiller l’ego des deux plus grands mages de leur temps. Gellert n’avait rien demandé à Albus et il ne lui demanderait rien. Il était vrai que la journée de congés passée à ses côtés aurait été un doux rêve et il craignait qu’une fois passée le pas de la porte, cet instant entre eux ne fût qu’un souvenir, un mirage, prisonnier des pierres à jamais. Mais ils avaient tous deux des choses à faire ce jour-là auxquelles aucun des deux ne pouvaient s’y soustraire. Il ne voulait pas sentir s’éloigner du sien ni sentir ses doigts fuir sa paume. Cette journée, oui, il aurait voulu la prendre pour ne pas laisser cette franchise fugace de leur amour. Peut-être que d’ici quelques heures, ils redeviendraient deux étrangers malgré eux. Deux collègues, un tuteur et un prisonnier, dont les relations n’étaient simplement que cordiales.

— Je me ferai un plaisir de t’y accompagner…

Pourtant, il n’avait pas vraiment faim. Il n’avait pas envie de porridge ou de scones dont Albus lui vouait la qualité. Il souhaitait juste ne pas être séparé de l’homme de sa vie. Un dernier regard éconduit à son égard et Grindelwald finit par se lever, tenant toujours sa main dans la sienne. Souriant à l’évocation de la confiture de framboise, il contempla les rayons du Soleil dans les cheveux assortis d’Albus. Le moment ne pouvait être plus magique et pourtant il devait prendre fin. Une fois la porte passée, leurs mains devraient se séparer, la flamme de leur passion partagée devrait se montrer plus discrète dans leurs regards, mais pourtant, il voulait retarder cet instant fatidique. Il l’embrassa alors sur le front, avec douceur, sa main resserrant leur étreinte affective sur ses doigts avant de se redresser et de lui dire avec un sourire :

— Je me souviens que la framboise est ta confiture préférée. Après tout, c’est la mienne également.

D’un geste doux, il l’invita à se lever et le conduisit jusqu’à la porte après avoir refermé le cache du clavier. Tout en le regardant, il embrassa ses doigts une dernière fois et sortit dans le couloir, sa main glissant loin, trop loin de la paume d’Albus.
©️ plumyts 2016
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